Albanuova

Une micronation virtuelle francophone

1ère édition du Festival de la chanson abaleconienne d’Osztiè

La soirée spéciale Fesztìval de cjantè abàleconiane Osztiè – Zenàr 2022 est diffusée en direct sur ARTA Primè le 3 janvier 2022. La soirée est animée par Zianà Casztèlan.

ZC : « Mesdames, Messieurs, chères téléspectatrices et téléspectateurs d’ARTA Primè, notre chaîne est heureuse de diffuser pour la première fois le festival de chanson abaleconienne, en direct du théâtre Szplazè d’Osztiè ! Bienvenue à vous donc pour cette soirée exceptionnelle où seront mis à l’honneur les artistes abaleconiens et la belle langue de notre pays !

Ce soir, six artistes se présenteront devant vous. Toutes et tous chanteront en abaleconien. Toutes et tous ont à cœur de représenter leur pays. Chaque artiste est placé sous le matronage d’une abaleconienne ou d’un abaleconien qui a bien voulu le prendre sous son aile. Que ceux-ci soient remerciés !

Mais c’est vous, cher public, qui élirez votre artiste abaleconien préféré ce soir. Dans quelques minutes, vous pourrez voter, ainsi que le prévoit le règlement du concours. Votre vote est important parce qu’il va établir un classement et les 3 artistes arrivés en tête obtiendront respectivement 4000, 2000 et 1000 N pour le 1er, le 2ème et le 3ème.

Cette soirée est parrainée par la Commune de Pjednè et bénéficie du soutien des sociétés I cosztrùtors de Abàlecon, spécialisée dans les travaux publics, et Bielvède, qui propose des soins bien être. Nous remercions ces partenaires qui ont contribué aux prix qui seront distribués aux artistes.

Chers amies, chers téléspectateurs, je vous souhaite une belle soirée ! Sans plus attendre, je vous propose de faire la connaissance de notre premier groupe ! »

Dumìtri avait hâte de présenter les artistes qu’il parrainait pour cette première édition du festival de chant abaleconien. Il était très enthousiaste à l’idée qu’un tel évènement soit organisé. Pour lui, cela donnait une belle opportunité de se divertir tout en partageant un inestimable patrimoine artistique et culturel qu’était la musique. Elle avait la réputation d’adoucir les moeurs. Etant lui-même un amateur, il n’était pas venu uniquement pour défendre son groupe mais pour profiter pleinement du spectacle. Au final, même s’il espérait que Cjoszè nesztrè l’emporte, il passerait un très bon moment. Alors que Zianà présentait la soirée avec une énergie débordante, il monta sur la scène pour s’avancer jusqu’au pupitre. Il salua la présentatrice d’une bise et d’un sourire.

– Mandì Zianà ! Mandì cher public ! C’est un honneur pour moi d’être ici et d’inaugurer ce festival. Je vais prendre autant de plaisir à y assister que j’en ai à participer. J’ai rencontré le duo qui va suivre, en rénovant leur studio de musique. Et leur façon de chanter, de s’investir dans leur musique m’a séduit. Leur chanson s’appelle « Comè le primè voltè ». Elle parle de l’amour, plus précisément de la séparation, la déchirure. Ils y mettent leur coeur et leur âme, je vous demande d’accueillir Cjoszè nesztrè !

Il se joignit au public pour accueillir les deux chanteurs et leur groupe de danseurs. Il s’effaça ensuite de la scène pour rejoindre Anàsztazia et passer un bras autour de ses épaules et se mettre à danser à ses côtés.

C’est au tour d’Armàlina Csilàn de monter sur scène. La Matriarche est généreusement applaudie par le public. Il faut dire que Csilàn, encore inconnue il y a un an, a su s’attirer la sympathie de bon nombre d’abaleconiens et qu’elle a surfé sur ce succès avec son parti politique.

Mais la cheffe d’Aleàncse Csivìche est également une fidèle des cafés de la capitale. Elle apprécie particulièrement les concerts donnés dans les caves des petits bistrots de la vieille ville où de jeunes talents viennent présenter leur musique et espérer un petit succès.

Le groupe qu’elle présente aujourd’hui, Gazètin, est de ceux-là.


« Chèr.e.s ami.e.s, buenè szerè ! Je suis très heureuse de vous présenter un groupe que j’ai pu écouter il y a quelques mois dans un café de la Csitàt vielè, j’ai nommé Gazètin ! Ce sont des jeunes garçons, mais très talentueux !

Pour cette foutue chanson, c’est le titre que vous allez écouter, Gazètin vous propose un univers rock et engagé, à leur image.

Retenez bien leur nom, Gazètin, vous allez encore en entendre parler !

Et n’oubliez pas de voter pour eux !! »

« Voilà nos deux premiers artistes qui se sont produits sur la scène du théâtre Szplazè ! La soirée continue dans quelques instants, après une petite page de publicité. Vous découvrirez les 4 autres artistes qui concourent dans le cadre de ce festival.

Je vous donne rendez-vous dans quelques instants ! »

Après la page de publicité, la directrice d’ARTA, Clejà Morszàn, se présenta sur le plateau. Elle salua chaleureusement Zianà Casztèlan et le public.

– Buenè Szerè Osztiè !

En qualité de directrice d’Aziènde Radiò Telèvizion Abàlecon, je suis particulièrement heureuse de cette première édition du festival de la chanson abaleconienne. ARTA est attachée à la promotion de notre langue et de notre culture. C’est même une des missions confiées à notre société par la loi sur la radio et la télévision. Je suis ravie de voir que ce festival a également reçu des soutiens d’entreprises et de la commune de Pjednè.

Notre langue est vivante ! Notre culture est vivante ! Ce festival en est la preuve.

Alors, moi aussi, je souhaitais vous présenter un artiste, avec lequel j’ai également la chance de partager ma vie.

Ce soir, Marcs va vous interpréter Ma uszgnòt. Une chanson pour vous dire de croire en vous et en votre pays. Pour vous dire qu’Abàlecon continuera d’exister et ce même quand vient la nuit. Car c’est vous toutes et tous qui participez à la vitalité d’Abalecon. Soyez en remerciés ! Alors, ce soir, que votre voix se mêle à celle de Marcs !

Vive la musique ! Vive la langue abaleconienne ! Vive notre pays !

Après avoir applaudi chaleureusement les différentes prestations qui avaient eu lieu, Anàsztazia fut accueillie par une ovation du public, qui appréciait sa carrière d’actrice mais également son authenticité. La belle blonde n’avait pas caché la tendresse qu’elle éprouvait pour Dumìtri et elle avait amené leur fille, qu’elle confia à son père le temps de venir sur scène. Qu’importe que l’on dise d’elle qu’elle affichait sa famille, les critiques, il y avait bien longtemps qu’elle torchait ses escarpins avec. C’était sûrement ce côté rentre-dedans et franc du collier qui attirait la sympathie du public et renforçait sa réputation d’emmerdeuse de première. Elle ne s’en cachait pas et affichait même cela comme une fierté.

– Mandì ! Merci ! Mais enfin calmez-vous, rendons plutôt hommages à ces hommes et ces femmes qui sont venus se produire devant vous avec humilité et créativité ! Ce sont des moments comme ceux-là qui sont essentiels à notre pays, parce que nous y partageons nos émotions ! Et tout le monde se fout bien de savoir s’il s’agit d’un mec ou d’une nana. Comme quoi, l’égalité n’est pas aussi étrangère à notre société que ce qu’on voudrait nous faire croire. J’ai choisi de soutenir un duo pour le démontrer, pour parler de complémentarité et de symbiose. Leurs deux voix se marient avec une belle harmonie. Ils s’appellent Rivòluzion et vont interpréter une chanson qui s’appelle Ancjèmo jo e tu, pour vous. Je vous demande de leur réserver le même accueil et de les soutenir !

Elle accueillit sur la scène les deux artistes qui chantaient en duo. Elle leur souhaita bonne chance et s’éclipsa, les laissant interpréter leur morceaux dansant.

Voilà définitivement une soirée exceptionnelle chère telespectateurs d’ARTA et cher public. Avant les deux dernières chansons, je vous propose une page de publicité ! Vous découvrirez dans quelques minutes les deux dernières chansons en compétition. A tout de suite !

Pjotr entra sur la scène, cigare en bouche. Etrangement, les applaudissements furent plus timides. Cela lui importait plus. Il n’avait jamais couru après la notoriété, bien au contraire. Ce qui était certain, c’est que son pantalon de costume ne cachait pas grand chose du service avantageux dont la nature l’avait doté. Choquant ? Sa Sublime Poutre ne cessait d’être prise comme référence, alors il s’en moquait pas mal de faire un scandale. Et puis si les gens étaient indisposés, ils n’avaient qu’à regarder ailleurs. Ce n’était pas de sa faute si le tissu était ajusté et taillait ses formes. Il s’approcha du micro et de sa voix grave, rocailleuse, il commença :

– Ouais, ouais, tout le monde passe un agréable moment parait-il. Je ne sais pas pour les autres, mais moi et V, nous ne sommes pas venus là pour enfiler des perles et autocongratuler tout le monde. Non, nous sommes venus pour gagner et nous allons y parvenir grâce à vous. Du moins, si vous avez bon goût. V, c’est une femme, bien de chez nous ! Qui n’a pas froid aux yeux et qui s’est dit que chanter seule, ça serait original. Force est de constater qu’elle a bien eu raison puisque quel a été le spectacle qui nous a été offert ? Deux tarlouzes avec leurs danseurs, dont le clip laisse penser qu’ils ont laissé leur virilité dans la bennes à ordures. Un mec… un autre mec… un duo portée par une harpie en fin de carrière qui nous les brise menu avec son égalité… Fantastique cette soirée ! Alors moi ce que je vous propose, c’est que nous arrêtions toutes ces conneries et que nous revenions à l’essentiel. Une femme n’a pas besoin d’être avec un homme pour exister. V va vous le démontrer, parce qu’elle est aussi attaché que moi aux bonnes vieilles traditions ! Profitez de sa prestation, parce que ça sera le meilleur moment de cette soirée. Revenons-en aux sources et glorifions nos chanteuses, les vraies ! Voici V et sa chanson « L’inzìrli che jo o vedì » !

C’était enfin au tour de Nadàlia Cosznìteis, conseillère matriarcale et présidente du Bloc Naziònal szimeàn de se présenter sur le plateau. Elle arrivait bien entendu avec une artiste pour clôturer la soirée. Il était hors de question que Nadàlia offre son matronage à un homme.

– Buenè szerè a dutìs cjarìs csitàdinis abàleconiane ! O szoi contènte di preszèntâ chesztè cjantaùtore Ziuzì. Bonsoir à toutes les citoyennes d’Abalecon ! Je suis très heureuse de vous présenter la chanteuse Ziuzì. Elle nous arrive de Vatfèr, où bat le cœur de notre pays.

Ziuzì nous interprète une chanson en l’honneur de notre mère Szimà. Car ne nous méprenons pas : un homme qui présente une femme n’est pas plus digne qu’une abaleconienne qui encourage un homme à chanter. Alors oui, je le dis, aucune des chansons qui précèdent celle-ci ne méritent de figurer dans un concours de chansons abaleconiennes.


Ziuzì chante Abalecon, chante notre culture et notre langue. Avec son amour pour notre Créatrice, elle nous rappelle nos origines, nos valeurs et notre boussole.

Je vous remercie d’encourager Ziuzì, la seule chanson abaleconienne de cette soirée !

Zianà Casztèlan : « Merci à tous les artistes qui ont accepté de participer à notre concours et ont brillamment défendu leurs chansons ce soir !

Le grand moment que vous attendez toutes et tous est arrivé, c’est l’heure des votes !

Je vous rappelle le règlement du concours :

– chaque personnage actif résident abaleconien peut voter ;
– le personnage qui a présenté un artiste ne doit pas voter pour cet artiste ;
– chaque personnage dispose de 11 points qu’il peut répartir entre ses artistes préférés, dans la limite de 6 points pour un seul artiste ;
– le vote est ouvert pour 48 heures, la date apparait sur le sondage.

Le vote est ouvert, c’est à vous !