Situé à environ 5 km du centre de la capitale albanovaise, Pjedìmont, et non loin du golfe du même nom, le Château Szorèli s’élève majestueusement en bordure de mer, au cœur d’un parc de 22 hectares. Ce parc, ouvert au public, est un véritable havre de paix où se déploie une grande variété de plantes, dont certaines sont issues des collections botaniques ramenées de voyages à travers le Micromonde.
L’idée de construire ce château remonte à 1855, sous l’impulsion de la Matriarche de l’époque, une passionnée de botanique. Inspirée par ses nombreuses expéditions à travers le Micromonde, elle rêvait d’un lieu où elle pourrait cultiver et exposer les trésors botaniques découverts lors de ses voyages. C’est ainsi que le projet de créer un jardin botanique d’exception vit le jour.
Les travaux commencèrent en mars 1856, confiés à l’architecte Albìna Glesziàn, célèbre pour son talent à intégrer harmonieusement l’architecture aux paysages naturels. Le château fut conçu pour être à la fois une résidence matriarcale et un sanctuaire dédié à la flore. À son achèvement, il fut proclamé Résidence matriarcale et fermé au public, tandis que le parc, lui, était ouvert durant la saison estivale lorsque la Matriarche ne résidait pas au château.
Pendant la période brisbourgeoise, le château connut une période de déclin. Abandonné, il fut réquisitionné et converti en caserne militaire, subissant les affres du temps et de l’usage inapproprié. Ce n’est qu’en 2019 que la commune de Pjedìmont fit l’acquisition du château. Consciente de sa valeur historique et culturelle, la commune décida de le restaurer intégralement pour lui redonner son lustre d’antan.
Aujourd’hui, le Château Szorèli, niché au cœur de son parc en bordure de mer, est un symbole vivant du patrimoine matriarcal d’Albanuova. Le parc, avec son jardin botanique, attire de nombreux visiteurs chaque année, offrant un lieu de promenade et de découverte, où se mêlent histoire, nature et culture. Les visiteurs peuvent désormais admirer non seulement l’architecture majestueuse du château, restaurée selon les plans originaux d’Albìna Glesziàn, mais aussi la richesse botanique des jardins qui l’entourent, perpétuant ainsi la passion de la Matriarche pour la nature et le Micromonde.