Albanuova

Une micronation virtuelle francophone

Bibliothèque matriarcale

Matriàrcja Szangànada (film)

Matriàrcja Szangànada (« La matriarche sanglante ») est un film d’horreur abaleconeo-scanthelois co-produit en 2021 par les studios de Sztudì Csinè appartenant à Aziènde Radiò Telèvizion Abàlecon et la société scanthéloise de radiotélédiffusion et journaux SSRTJ, réalisé par Crisztìna Marzònei avec Agnèsza Szpalàn (la Matriarche Lizàbeta Csireì), Sztelà Csiroì (Pirà) et Sårg Ålgen (Jonas). Le film dure 1h42. La plupart des scènes ont été tournées au Château Oràvan situé sur la commune de Szaurìsz. Il est sorti dans les salles le 23 mai 2021.

Un avertissement est apporté par la société de production compte tenu des scènes de violence et de sexe qui sont développées.

Synopsis

De son château situé au fond d’une vallée blottie au pied du Mont Szimà, la Matriarche Lizàbeta Csireì (Agnèsza Szpalàn) dirige Albanuova d’une main de fer depuis plus de 30 ans. La souveraine, autant crainte que détestée, est l’objet de bien des fantasmes. On raconte qu’elle ferait assassiner des jeunes filles pour se baigner dans leur sang, accéder ainsi à l’immortalité et diriger éternellement le pays. D’autres disent que ces histoires sont colportées par des femmes influentes qui voudraient prendre la place de Lizàbeta Csireì.

Loin de ces luttes de pouvoir, la jeune Pirà (Sztelà Csiroì) est une jeune femme issue de la bourgeoisie de Pjedìmont. Sa mère, qui fonde sur elle de grands espoirs d’ascension sociale, l’envoie au château pour servir la Matriarche.

Pirà a bien sûr entendu les histoires qui parcourent le pays autour de sa future maîtresse. Mais l’ambition et surtout l’attirance de la jeune fille pour la Matriarche est plus forte que la crainte véhiculée par ces ragots. Elle demande à Jonas (Sårg Ålgen), un fils de marchand de vin du Proviau d’Helvetia installé depuis quelques années à Albanuova, et avec lequel elle entretient une relation ambigüe, tantôt amicale, tantôt sentimentale, de l’accompagner jusqu’à la résidence matriarcale.

Leur voyage jusqu’au château se passe sans encombre. Le soleil a même réussi à percer de ses rayons la vallée d’habitude si sombre. Pourtant, aux abords du château, l’atmosphère change et devient pesante. Un épais brouillard recouvre les arbres rendant le chemin moins sûr. Le couple arrive enfin au pied des épais murs de la forteresse. Pirà s’approche de la porte et une garde matriarcale peu avenante, quoique très séduisante, vient lui ouvrir. Alors que son compagnon s’apprête à entrer à son tour, la porte se referme violemment sur Jonas, qui n’est visiblement pas le bienvenu au château.

Sur le chemin du retour, Jonas s’arrête dans une taverne où il raconte son voyage aux clients encore présents à cette heure tardive. C’est alors qu’un homme, qui l’écoutait dans un recoin, sort de l’ombre pour le mettre en garde: lui aussi accompagnait une jeune femme quelques mois plus tôt. Il ne l’a jamais revue. Jonas comprend alors que Pirà est en danger. Les histoires qui se racontent sur la Matriarche Lizàbeta Csireì à Pjedìmont ne sont peut-être pas que des ragots.

Affiche du film