Armàlina Csilàn, présidente de l’Aleàncse Csivìche (AC), arrive au siège du Parti Sans Conservateurs (PSC) situé dans un élégant bâtiment du centre historique de Pjedìmont. Accompagnée de Clejà Morszàn, sa conseillère en stratégie, elle est déterminée à négocier une alliance stratégique en vue des prochaines élections au Conszeì Grant.
À l’intérieur, elles sont accueillies par Zinèvra Lesztàn, présidente du PSC, connue pour son charisme et sa rigueur intellectuelle. Après les salutations d’usage, les trois femmes prennent place dans une salle de réunion sobrement décorée, où l’air est chargé d’une légère tension, mais aussi d’une certaine anticipation.
Armàlina Csilàn : Zinèvra, je te remercie de nous recevoir aujourd’hui. Nous sommes à un tournant crucial de notre République, et je crois que nos deux partis peuvent faire beaucoup ensemble pour assurer un avenir stable et prospère pour Albanuova.
« Vous avez raison, Armàlina. Le contexte actuel exige des décisions réfléchies. Le PSC a toujours défendu les intérêts des paisz et nous restons fidèles à cette ligne. Cependant, je suppose que vous n’êtes pas venue ici sans une proposition concrète. »
Effectivement. Je suis ici pour discuter d’une possible alliance entre nos deux partis pour les prochaines élections. Nous avons, vous et moi, des divergences, mais aussi des convergences qui pourraient former une base solide pour un gouvernement d’union.
Une liste commune pour les élections sous le nom de Coalìzion Purpùverde. Ensemble, nous pourrions obtenir une majorité solide au Conszeì Grant. En retour, je suis prête à discuter de certaines de vos propositions, comme le renforcement des compétences des paisz dans la nouvelle Constitution. Je comprends l’importance que vous accordez à une meilleure décentralisation, et je suis prête à le prendre en compte.
C’est une offre intéressante, mais le PSC est également très attaché à la question de la Matriarche. Nous ne voulons pas d’un retour à un régime autoritaire, et je sais que vous proposez de renforcer cette fonction. Comment comptez-vous rassurer nos électrices à ce sujet ?
Je propose de maintenir un équilibre des pouvoirs. La Matriarche serait une gardienne de la Constitution, avec un droit de renvoi des lois devant l’Adùnansze, mais sans pouvoir législatif direct. En outre, je suis ouverte à l’idée d’une révision régulière de ses prérogatives pour éviter toute dérive autoritaire.